
“Férale”, un essai de Charlotte Cosson
L’art peut-il permettre de mieux voir la vie qui fourmille dans nos quotidiens ?
Extrait :
Comme le souligne l’intitulé d’un récent colloque(1), nous vivons dans les limites de la biosphère. Mais pourquoi un colloque sur une telle évidence ? Evidence peut-être, mais à regarder l’emballement fou du monde moderne il ne semble pas qu’elle soit réellement prise en compte. D’ailleurs, dans son ouvrage « Le temps du monde fini », Geneviève Azam nous rappelle la belle formule de Paul Valéry, écrite en 1931 : « le temps du monde fini commence ». Et s’étonne qu’un tel appel n’ait pas été entendu.
Cette surdité, l’aveuglement qui l’accompagne, deviennent aujourd’hui particulièrement préoccupants : la démesure qui s’est emparé de nos sociétés modernes, dans le droit fil d’une révolution techno-industrielle expansionniste, déstabilise dangereusement la biosphère. Ou plutôt, s’attaque sans relâche à la nature – et donc à l’humain, ne nous y trompons pas. Car les sociétés reposent sur le vivant – comme leurs économies !
Article édité par Anne Teyssèdre.
(1) Conférence donnée le 19 mars 2013 au colloque « Produire et consommer dans les limites de la biosphère » organisé par Nature Parif et l’association Humanité et Biodiversité.
L’art peut-il permettre de mieux voir la vie qui fourmille dans nos quotidiens ?
L'écoute dans l'écologie sonore - Par Antoine Freychet
Retrouvez le Grand Débat organisé par Syndeac lors du festival d'Avignon 2022 sur la mise en oeuvre de la transition…