
Morts ou vifs – Pour une écologie des arts vivants
Julie Sermon analyse les résonances des problématiques écologiques dans le champ des arts vivants
Extrait
Chaque jour des milliers d’hectares de l’un des écosystèmes les plus diversifiés sur Terre, la forêt tropicale, sont remplacés par des systèmes agricoles dominés par peu d’espèces. Les ressources océaniques autrefois estimées inépuisables sont surexploitées, menaçant d’extinction un grand nombre de formes de vie. Pourtant des organismes comme les bactéries, les plantes et les insectes contrôlent des processus écosystémiques clefs pour notre survie, tels que les flux de matériel et la production agricole.
Quelles peuvent-être les conséquences de la perte accélérée de diversité biologique ? Ou encore : quel serait l’avenir de l’humanité dans un monde dominé par un petit nombre d’espèces ? Des études récentes suggèrent que la perte de diversité biologique figure parmi les plus grandes menaces pour le fonctionnement des systèmes écologiques, avec un effet comparable ou supérieur à celui du réchauffement climatique [2,3]. Mais comment cette perte peut-elle affecter les sociétés humaines ?
Article édité par Anne Teyssèdre.
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