PROCÈS FICTIF : LA SEINE, LES DROITS D’UN FLEUVE
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Landstream est la matérialisation, sous forme visuelle, des fluctuations énergétiques et des pollutions électro-magnétiques qui nous entourent. C’est un nouveau type de paysage pictural abstrait, qui prend forme à partir des flux analysés. Les mesures sont accomplies sous la forme de performance, qui transpose un processus purement scientifique en acte de création artistique.
Olga Kisseleva s’intéresse en particulier à l’histoire médiévale de Bourges liée à l’alchimie. Les centres d’alchimie ont souvent étés établis aux endroits où la force magnétique terrestre présente des anomalies. Pour son projet, les mesures ont été prises lors d’une performance itinérante à partir du Palais Jacques Cœur, en passant par la crypte de la Cathédrale Saint-Étienne, l’Hôtel Lallemant et dans les rues de la ville de Bourges. Ce projet propose une autre vision de l’espace, exprimée dans les catégories artistiques et scientifiques. C’est une activation et une découverte du paysage invisible, à partir de données scientifiques brutes. De ce qui apparaît dépourvu de vie, naît une œuvre intimement liée à son environnement, son histoire imperceptible et les possibilités qui y résident. C’est la méthode de recherche de l’artiste, qui relie des lieux variés dans le monde et leur donne une autre visibilité.
Le projet est réalisé en collaboration avec les étudiants de l’École nationale supérieure d’art de Bourges : Kamilla Azimova, Nina Bevilacqua, Manon Bouchereau, Wen-Huei Chen, Marine Drumel, Joëlle Forestier, Adrian Narvaez, assistant peinture à l’Ensa et Anne Paepegaey, Chargée de Mission Direction de l’Ecologie et du Développement Durable de la Ville de Bourges.
Ce projet consiste à dévoiler et visualiser les faces cachées de la ville de Bourges qui y résident de manière latente. La genèse du projet est inspirée de l’œuvre littéraire « Les Villes invisibles » de l’écrivain Italo Calvino. Au travers du projet, les commissaires souhaitent mesurer et capturer les transformations urbaines à partir des données contextuelles, des utilisations et des mesures qui ne sont pas à la base destinées à ce processus. Ainsi, l’objectif de ce projet est de dévoiler un autre aspect de la ville de Bourges à ses habitants.
Olga Kisseleva (1965, Russie) vit et travaille à Paris.
Fondatrice le Laboratoire Art&Science à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Olga Kisseleva joue un rôle pionnier dans le domaine de la création contemporaine de recherche, et de réflexion sur les formes de création émergentes. Ses œuvres font partie de nombreuses collections. Elles ont notamment été présentées au MoMA (New York, USA), au Centre National d’Art Contemporain (Moscou, Russie), à l’ARC (Paris, France), à KIASMA (Helsinki, Finlande), au Consortium (Dijon, France), au Musee Nacional Centro de Arte Reina Sofia (Madrid, Espagne), au Louvre (Lens, France), au Musée d’art contemporain Garage (Moscou, Russie), aux Musées royaux des beaux-arts de Belgique (Bruxelles, Belgique), au Musée de la Chasse et de la Nature (Paris, France), dans les Biennales de Venise, d’Istanbul, de Dakar, de Tirana, de Rennes, de Moscou et de Berlin. En 2016 elle présente son exposition personnelle au CRAC Languedoc-Roussillon.
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