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ATELIER AUTOUR DE MALACHI FARRELL
GALERIE DES ENFANTS, NIVEAU 1
La Galerie des enfants est un espace d’exposition temporaire pluridisciplinaire dans lequel le jeune public, accompagné de sa famille, développe, par l’observation et l’expérimentation, son regard sur le monde. En cette rentrée et jusqu’au printemps prochain, la Galerie des enfants accueille Malachi Farrell pour une exposition-atelier interactive conçue pour les enfants 3 à 10 ans qui pourront ainsi découvrir l’univers de l’artiste et se sensibiliser à la création contemporaine tout en prenant conscience de certains enjeux liés à l’environnement.
Pour SURROUND Malachi Farrell crée une déambulation poétique, à la fois sonore et visuelle, autour d’une de ses préoccupations majeures : l’environnement. Les enfants, sensibilisés par l’école, leur famille ou les médias, se sentent eux-aussi de plus en plus concernés par la dégradation de la planète et prennent conscience de l’urgence qu’il y a à réagir.
Artiste franco-irlandais, Malachi Farrell met en scène, depuis sa découverte de l’art électronique dans les années 1990, de surprenantes et singulières machines qui nous racontent ses combats politiques, sociaux et écologiques.
Avec SURROUND, l’artiste écrit une fable contemporaine pleine de générosité, d’humour et de malice.
Structurée en trois univers successifs, la Galerie des enfants invite le public à une plongée
dans l’océan, à une balade en forêt puis à une exploration du monde urbain. Dès l’entrée, enfants et adultes, confortablement installés dans des transats, se laissent bercer par le son des «océan-drums». Le rêve n’est pas loin de la réalité, il rattrape et questionne les visiteurs : « la mer est-elle propre ? », « comment faire pour agir ? » Autant de questions fondamentales que les enfants se posent et nous posent.
Plus loin, au cœur de l’exposition, les visiteurs entrent dans une forêt faite de squelettes de poissons et de bouteilles de lait qui s’animent à leur passage. Êtres vivants ou simples déchets recyclés, ces rebuts organiques ou plastiques sont un clin d’oeil mi-amusé, mi-désabusé à notre futur proche.
Enfin, le monde urbain, dur, bruyant et toujours en mouvement, apparaît sous la forme d’un théâtre. Des tuyaux suspendus et vêtus comme monsieur et madame tout le monde s’abandonnent dans une danse mécanique, facétieuse et syncopée. Une façon de voir les êtres humains comme des robots désenchantés, des machines à recycler, d’ailleurs, aux yeux de Malachi Farrell « la beauté [réside] dans le moteur, aux sens propre et figuré, dans ce qui met en mouvement, dans ce qui illustre la vie et ses variations. Et l’art d’aujourd’hui réside dans la possibilité de recréer de la vie grâce au recyclage, par exemple. À travers l’oeuvre, on développe des moteurs, la beauté est un moteur, elle est composée de tellement de définitions différentes.
L’art permet aussi d’être constructeur, de vivre, faire revivre et partager une émotion commune. »Au cours de leur visite, les enfants sont invités à s’approprier cette vision de l’artiste, à manipuler, à créer, à réaliser de petits films, des images animées pour les diffuser dans les praxinoscopes, ces jouets optiques mis à leur disposition. Ainsi pourront-ils conduire les adultes sur le chemin d’un environnement idyllique, d’un environnement tel qu’on le souhaite.
Né à Dublin en 1970, Malachi Farrell reste très imprégné par la culture punk et industrielle que l’on retrouve dans la théâtralité de ses oeuvres, qui nous racontent des fables contemporaines empreintes d’une forte charge émotionnelle et d’un imaginaire favorisant la prise de conscience. Ses dispositifs se construisent comme des chorégraphies d’objets, animés par des circuits électroniques «high-tech» dont il dessine lui- même les plans, enrichis d’une pléiade de moyens à l’aspect bricolé, plutôt «low-tech» comme le son, la lumière, les images ou les mots. S’il met en scène la violence contre l’humanité et les systèmes qui l’activent, ce n’est pas pour s’en faire le fidèle reporter, mais pour la mettre à nu, interpeller et surprendre le spectateur dans sa déambulation. C’est en collant une image ironique et crue sur la situation actuelle, l’enchaînement des conflits, la sur-médiatisation, la «sur- manipulation», que Malachi Farrell évite de glisser vers un discours moralisant, pour trouver une distance, nécessaire à tout projet artistique. Si le spectateur est amené, par les oeuvres, à prendre conscience du devoir d’engagement face à une société extrêmement brutale, cette violence n’en est pas mois catalysée par l’humour et l’ironie que Malachi Farrell insuffle dans son travail et ses constructions à l’aspect «bricolé», propres à l’univers du jeu et de la parodie.
Parmi ses dernières expositions personnelles Schrin Kunsthalle Frankfurt, Allemagne 27 juin 2014 – 24 octobre 2014, Rolandseck Arp Museum , Allemagne 8 avril 2014 – 31 aout 2014, Métropolitain Museum Mexico City, Mexique Avril 2014, Centre Pompidou-Metz 27 février – 09 juin 2014
Plus d’information :www.centrepompidou.fr
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