Une boîte à outils pour développer l’économie circulaire dans la culture
La Ville de Paris propose un livret opérationnel, fruit du travail mené avec les acteurs des réseaux culturels et les…
Le développement durable c’est «un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs».
Les enjeux soulevés par le développement durable sont universels. La pollution massive de l’eau de l’air et des sols, l’érosion quotidienne de la biodiversité, les déchets et l’énergie nous concernent tous et mettent en péril la survie de notre civilisation, tout du moins dans sa forme actuelle. Pour pouvoir répondre à ces enjeux il convient de prendre en compte toutes les composantes de nos sociétés et leur interactions : l’écologique, mais aussi le social et l’économique.
L’éco-conception, qui s’attache à réduire «l’empreinte écologique» liée à la réalisation d’un produit, s’intéresse plus particulièrement au volet environnemental du développement durable. Néanmoins, pour être «éco-efficace», sa démarche devra intégrer un nouveau mode de pensée globale où les interactions entre les trois volets du développement durable seront omniprésentes.
Le monde de l’exposition prend progressivement conscience que ses activités quotidiennes peuvent contribuer à ces grands désordres écologiques même si le constat est moins évident que pour d’autres secteurs plus directement impactants. Mais le vaste chantier du XXIe siècle qui consistera à réconcilier notre modèle avec son environnement naturel ne saurait souffrir d’incohérences et de solutions partielles. Chaque secteur de notre économie doit se mobiliser en lançant un plan d’actions à deux étages : faire le point sur ses pratiques actuelles et leurs impacts écologiques pour prendre ensuite des mesures concrètes afin de les réduire progressivement mais significativement.
«L’empreinte écologique» d’une exposition est considérable si l’on tient compte de l’ensemble de sa chaîne de production depuis sa conception jusqu’à sa fin : déplacements et CO² induits, énergies et matières utilisées pour concevoir les dispositifs puis produire les matériaux qui eux-mêmes serviront à produire les dispositifs muséographiques, peintures, impressions, encres, papiers, déchets, incinération, enfouissement, recyclage… Mais les possibilités d’actions sont à la mesure de ces impacts. Par une prise de conscience, une mobilisation de tous et de chacun et par l’adoption de plusieurs solutions alternatives, les expositions et ses professionnels peuvent prendre le virage de l’éco-conception sans compromettre tous les objectifs qu’ils se doivent d’atteindre en terme de créativité, d’esthétique et de médiation culturelle.
Le guide d’éco-conception de la Cité des Sciences et de l’Industrie se décline en trois livrets :
La Ville de Paris propose un livret opérationnel, fruit du travail mené avec les acteurs des réseaux culturels et les…
Vous utilisez de l'ignifuge dans votre activité professionnelle ? Répondez à l'enquête du Lab scénogrrrraphie des Augures pour les aider…
ICOM franchit une nouvelle étape de son engagement dans le renforcement du lien entre musée et durabilité en lançant son…