Art, agriculture et biodiversité
Lors de 2 journées thématiques se rassemblent artistes, étudiant·es, enseignant·es, professionnel·les concerné·es par les liens possibles entre art et agriculture…
Le collectif Raumlaborberlin composé d’artistes, d’architectes et d’urbanistes berlinois, ouvre un débat provocateur quant à l’avenir de la vie en dehors des grandes villes. En résidence pour les dix ans des Maisons Daura à Saint-Cirq Lapopie, ils travaillent à l’expérimentation d’une ville utopique. Ce projet, intitulé Lotville, déploiera la structure d’une ville fictive sous forme d’installations, d’expositions et d’interventions, lors du 10e Parcours d’art contemporain en vallée du Lot, de juillet à septembre 2015.
Le projet
Que se passe-t-il si l’on en vient à apprendre que la vie est ici agréable, qu’il y a du travail et que l’on peut subvenir soi-même à ses besoins ? Raumlabor joue le scénario d’une croissance démographique explosive dans les régions rurales, à l’exemple de la vallée du Lot. En résidence aux Maisons Daura à Saint-Cirq Lapopie, au printemps 2015, pour leur projet Lotville, le collectif part de l’hypothèse suivante : l’attractivité des conditions de vie dans la vallée du Lot et l’augmentation continue de la migration dans et vers l’Union Européenne pourraient à l’avenir conduire à une profonde modification de la situation sociale de ce territoire. À l’issue d’un inventaire des ressources et des potentiels de la vallée et de ses environs, les artistes du collectif développent une vision urbanistique radicale, critique et attentionnée de ce territoire paradisiaque.
Un laboratoire d’idées et de recherche
Du 15 avril au 3 juillet 2015, dix membres du collectif (et cinq enfants scolarisés) s’installent à Saint-Cirq Lapopie pour mettre en œuvre le projet. D’autres participants viendront les rejoindre au plus fort de la période de construction des architectures éphémères. Objectif : provoquer un débat à propos de la distinction entre ville et campagne et de l’avenir de notre société à l’extérieur des grandes villes. Plusieurs expériences de rencontres sont proposées en ce sens :
L’équipe commencera par faire des terrasses des maisons Daura un jardin expérimental, qui verra pousser des légumes venus d’ailleurs et des plantes endémiques, pour nourrir les résidents, mais aussi donner lieu à des visites, à des échanges de plantes, à des conseils partagés… Pour Lotville, la ville commence au jardin !
L’atelier de fabrication, situé dans le village de Tour de Faure, près de l’unique boulangerie, en bordure de la D662, fera office d’atelier de production et de lieu d’émulation pour les habitants, les agriculteurs, les acteurs de l’économie, les professionnels, les chercheurs et les curieux… Il y aura tout au long de la résidence : des projections de films, des lectures franco-allemandes, des soirées de musique improvisée, des invitations à bouger et à danser… Le collectif construira dans la vallée du lot d’autres installations qui préfigureront la vision de Lotville.
Le colloque organisé avec la Maison de l’Architecture Midi-Pyrénées et le caue du Lot associera d’autres recherches et aventures architecturales dans un même esprit d’économie durable, collaborative et écologique.
Plus d’informations : http://www.magp.fr/
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