Le goût du paysage – Laboratoire artistique à Livron sur Drôme

L’association reliefs démarre une nouvelle session du laboratoire artistique sur le paysage avec le projet Le Goût du Paysage : résidence à Livron sur Drôme (26) du 26 mai au 15 juin prochain.

L’aire de butinage des abeilles, le territoire de travail des artistes

L’association reliefs et les artistes sont accueillis cette année sur la commune de Livron sur Drôme pour installer leur petit rucher, à l’embouchure de la rivière Drôme qui se jette dans le Rhône. Livron est traversé par l’autoroute A7. La situation particulière de cette petite ville fait qu’elle est à la fois sur un territoire rural avec une forte présence de fruitiers, de céréales et de vignes mais aussi en péri-urbanité de Valence et au milieu d’axes routiers importants. Le rucher est donc placé dans le vieux village qui se trouve sur la colline dominant la pleine du Rhône.

Les artistes

– Yann le Crouhennec « Au cours de cette résidence, je pense prendre des empreintes du lieu, tant végétales qu’urbaines. Une manière d’impression sur toile du paysage » ;

– Stéphanie Cailleau, plasticienne, travaille sur les façons dont les habitants s’emparent de leur territoire et participent à façonner le paysage ;

– Le collectif p/p, Myriam Voreppe et Antoine Picard, photographes « L’expérience d’un espace par son arpentage. Épuiser l’espace géographique (l’aire de butinage) et l’espace-temps (la durée de la résidence). Marcher, toute la journée, et prélever des images de ce qui aura été vu. Définir un protocole qui prenne en compte l’unité du binôme : deux personnes pour un regard, deux appréhensions différentes à assembler. Prendre une position objective qui pose le cadre d’une expérience poétique du paysage. Le protocole : 12 journées de prise de vue : 12 trajets définis en amont. Chaque trajet partira du rucher le matin pour y revenir le soir. Nous parcourrons les mêmes trajets, séparément. Nous ne nous montrerons pas les images pendant les prises de vue. Dans un deuxième temps, nous élaborerons un accrochage qui rendra compte de notre protocole, de l’entité du binôme, ainsi que de notre expérience poétique du paysage » ;

– Olivier de Sépibus « Dans ce  travail d’élaboration de miel de paysage, je cherche à créer du sens dans notre rapport au paysage, pas seulement comme objet à contempler, mais aussi comme un milieu vivant. Pour cette deuxième résidence, je vais explorer la présence des animaux, qu’ils soient domestiques ou sauvages, dans le contexte de l’aire de butinage, sur le territoire de Livron sur Drôme. »