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L’avenir (looking forward) se veut une réflexion sur l’histoire et l’état actuel de la prospective, en lien avec les développements récents en art contemporain. La notion d’« avenir » fournit un cadre nous permettant d’examiner notre situation présente en termes géopolitique, environnemental, technologique, scientifique, social, culturel, idéologique, éthique et métaphysique.
Notre objectif est d’analyser la relation qui existe entre les pratiques en art contemporain et les discours historiques sur le futur, d’une part, et nos modes de projection actuels dans l’avenir. Ainsi, l’exposition présentera des artistes travaillant en cinéma, en sculpture, en photographie, en peinture et en installation qui réagissent au monde contemporain en envisageant l’avenir. Elle réunira également des artistes dont les démarches – fréquemment de nature situationnelle, performative et temporelle – sont socialement réceptives aux défis posés par des avenirs possibles, de même que des artistes qui abordent la question épineuse de la capacité d’action de l’art aujourd’hui, à savoir si l’art peut effectivement influencer l’avenir.
Différents états de performance et de temporalité sont évoqués par le titre du projet et par l’idée « d’anticiper l’avenir » (looking forward), formule qui sous-entend une action faisant appel à la fois au présent et au futur. L’anticipation implique la représentation d’un moment à venir. Ce processus, qui est intrinsèque au projet, aura pour objet la relation entre la vue et la conscience, de même que son rôle de témoin du présent et de représentation de l’avenir. Ultimement, notre exposition vise à faire un retour en arrière, à partir des futurs possibles, pour examiner le présent et aborder les rapports entre le local et le mondial dans ce contexte.
BNLMTL 2014 est une réalisation de La Biennale de Montréal en coproduction avec le Musée d’art contemporain de Montréal.
Dans son travail photographique et vidéographique, Isabelle Hayeur traite d’urbanisation, de transformation architecturale et dedétérioration environnementale. Aftermaths (2013) est une œuvre vidéo lente et méditative qui pose un regard, depuis le niveau de lamer, sur la destruction et la désolation laissées en héritage par l’ouragan Katrina. Elle symbolise également les désastres naturels, trop nombreux, qui se sont produits à travers le monde depuis 2005, et la difficile guérison à laquelle font face les communautés les plus durement frappées. Tournée un bon neuf ans après Katrina, la vidéo montre les espaces toujours vacants, les boutiques fermées, les maisons détruites et abandonnées – tous des témoins de la stagnation économique qui suit un désastre environnemental. À partir du cliquetis d’un chandelier dans une demeure vide, la caméra de Hayeur suit les multiples cicatrices qui parcourent le paysage de la Louisiane : cimetière de voitures, raffineries de pétrole à proximité de secteurs résidentiels, derricks au loin et centre-ville construit sous le niveau de la mer. Le lien étroit entre le développement économique et le désastre environnemental est explicité dans ce portrait montrant la fragilité de l’écosystème louisianais. Sur la photographie Bayou Terrebonne, prises sous l’eau dans la même région, les dépôts d’eau sale sur l’objectif de la caméra teinte la copie finale, pendant que la vie suit son cours au-dessus du niveau de la mer.
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