
L’art écologique : une forme de médiation des sciences de la conservation ?
Joanne Clavel interroge les liens entre la biologie de la conservation et les manifestations plurielles d’un art écologique...
Crédit image : Pelouse calaminaire, Auby (Nord) © Guillaume Lemoine
La Société Française d’Ecologie (SFE) vous propose le regard de Guillaume Lemoine et Maxime Pauwels, respectivement ingénieur écologue et maître de conférences à l’Université de Lille, sur les pelouses calaminaires du Nord – Pas de Calais.
Les changements globaux en cours représentent généralement une menace pour la biodiversité. Nous nous attendons en effet à ce que les modifications de l’environnement associées aux activités humaines fragilisent les espèces végétales et animales et menacent leur survie à plus ou moins long terme. Cependant, les perturbations environnementales peuvent aussi favoriser l’installation locale de nouvelles espèces ou sous-espèces, voire être à l’origine d’assemblage d’espèces originaux et participer à l’enrichissement de la biodiversité. Ce qui mène à un troublant questionnement : Faut-il remédier à la perturbation, au risque de menacer la biodiversité nouvelle, ou protéger cette biodiversité, en maintenant la perturbation qui en est à l’origine ? Ce dilemme est particulièrement bien illustré par le cas des pelouses calaminaires de la région Nord – Pas-de-Calais (France) et de la province de Liège (Belgique).
Article édité par Anne Teyssèdre.
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